PVT Canada : Visiter le Canada, découvrir de nouvelles cultures, faire des rencontres tout en travaillant pour un ou plusieurs employeurs pendant la durée de son séjour… oui, c’est possible grâce au Programme Vacances Travail (PVT). Mais attention, ce programme étant très convoité et soumis à des quotas, les places sont chères…
Le PVT Canada en quelques mots
PVT Canada, Programme Vacances Travail Canada, Permis Vacances Travail Canada, Visa Vacances Travail Canada, VVT Canada, WHV Canada, Working Holiday Visa Canada, les appellations sont nombreuses pour évoquer ce sésame qui ouvre les portes du Canada. Les demandes étant nombreuses, il est recommandé d’entamer les démarches dès l’automne pour les ressortissants français. Depuis le 14 mars 2013, la durée de validité du PVT Canada pour les Français est passée de 12 mois à 24 mois. À l’issue de la période, le jeune peut postuler dans une autre des trois catégories de Expérience Internationale Canada initiative, à savoir : stages, jeunes professionnels, jobs d’été pour étudiants.
Critères à respecter et documents à fournir
Même si l’on a hâte d’acheter son billet d’avion, il ne faut pas brûler les étapes. Premièrement, le jeune doit vérifier les différentes conditions exigées telles que l’âge (18 à 35 ans pour les Français, 18 à 30 ans pour les Belges); le passeport dont la validité doit dépasser d’un jour la fin du séjour au Canada; les ressources financières qui doivent être de 3 000 $ minimum afin de couvrir les trois premiers mois de son arrivée. Ensuite, il faut compléter et remettre différents documents (http://www.guide-australie.com/) comprenant notamment une lettre de motivation, un formulaire de déclaration médicale, le formulaire EIC… À l’issue de l’étude du dossier (durée moyenne de 6 semaines) par l’Unité Mobile des Jeunes et par le Service Visas et Immigration, le PVT est remis au jeune à l’aéroport lors de son passage en douane. Restent encore quelques conditions : le nouvel immigrant devra fournir une preuve de souscription à une assurance maladie-hospitalisation-rapatriement obligatoire (les coûts peuvent varier mais sont abordables http://pvtcanada.com/assurance-pvt) et présenter son passeport, sa lettre d’introduction ainsi qu’une attestation de fonds ou un relevé bancaire.
Sur la piste de l’emploi
Avant d’entamer toute démarche pour trouver un emploi, il faut se procurer un numéro d’assurance sociale (NAS), qui sera réclamé par le futur employeur afin d’effectuer les démarches liées aux taxes et aux impôts. Ce numéro s’obtient auprès d’un Centre Service Canada qui délivre le numéro sur-le-champ et remet la carte une dizaine de jours après. Dès le numéro en poche – qui commence par 9 comme pour tous les contrats temporaires –, le jeune peut travailler. Le PVT permet d’effectuer tout type d’emploi, quels que soient la taille de l’entreprise et son secteur d’activité… Lors de sa recherche d’emploi, le jeune peut se rapprocher des nombreuses entreprises françaises qui ont implanté une filiale au Canada, pour atteindre le marché américain par la suite. On pense notamment aux sociétés des secteurs des technologies de l’information, de l’aéronautique, de la santé ou encore de la pharmacie. Par ailleurs, de nombreux sites sont proposés afin de faciliter la recherche d’un job tels Pôle emploi international (www.pole-emploi-international.fr/www.eei.com.fr/eei/accueil.jsp), Canada jobs (www.canadajobs.com), Jobsearch (www.jobsearch.ca), etc. Enfin, la piste du bénévolat n’est pas à laisser de côté, car non seulement le bénévolat est très apprécié par les employeurs canadiens, mais aussi il permet au jeune de se faire une 1re expérience qu’il pourra revendre afin d’obtenir un emploi salarié. Les sites suivants peuvent constituer également de bonnes ressources : je veux devenir bénévole ou encore www.helpx.net.