Pour les employeurs comme pour les travailleurs de passage, il n’est pas toujours évident de trouver un emploi ou d’embaucher des employés temporaires. Mais il existe deux programmes du gouvernement fédéral qui peuvent venir en aide, soit le programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) et le programme de mobilité internationale (PMI). Avantages et désavantages de chacun.
Le programme de mobilité internationale (PMI) « permet aux employeurs d’embaucher des travailleurs temporaires étrangers sans étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) », selon le site web du gouvernement du Canada. Les critères qui déterminent l’obligation d’avoir une EIMT sont établis en fonction « d’avantages concurrentiels plus grands pour le Canada sur les plans économiques, culturels, ou autre, ainsi que d’avantages mutuels pour des Canadiens et des résidents permanents », décrit le site gouvernemental.
L’employeur doit également acquitter des frais de 230 $, ainsi que présenter une offre d’emploi par le biais d’une plateforme gouvernementale ; le Portail de l’employeur. Une fois l’offre faite, l’employeur obtiendra un numéro d’offre qu’il pourra fournir au travailleur qu’il souhaite embaucher. Ce dernier devra alors remplir une demande de permis de travail. S’il est admissible, il devra par la suite fournir « une lettre d’introduction, s’il se trouve à l’extérieur du Canada ; ou un nouveau permis de travail, s’il réside au Canada ou présente sa demande au moment de son entrée au Canada ».
Le programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET), quant à lui, exige une étude d’impact sur le marché du travail, si « l’évaluation révèle que l’embauche d’un travailleur étranger temporaire (TET) aura un effet positif ou neutre sur le marché du travail canadien. »
La PMI offre des emplois plus généraux avec des salaires qui peuvent être variables. À noter que, dans un cas comme dans l’autre, si l’employeur ne remplit pas les demandes adéquates et ne s’assure pas que ses travailleurs temporaires ont les permis requis pour être embauchés dans leur entreprise, l’accès à ces deux programmes peut être suspendu ou révoqué, avec pénalités notées à leur dossier.
Enfin, pour les nouveaux arrivants qui souhaitent rester au Canada à plus long terme, et même, se lancer en affaires, il existe l’ACEM, un organisme de financement et d’accompagnement pour les professionnels immigrants qui ont des projets d’affaires… Bon à savoir !